Le dictateur était dans son bureau, dégustant un whisky de la cuvée rare de more de 2987, observant la capsule de survie posé dans un coin.
A l’intérieur, Rapture 60 et quelques baignait dans sa stase cryogénique. Une deuxième capsule était posée derrière, celle de Rapture moins de 60. Un jour faudrait qu’il apprenne les noms de ces nouveau Raptures par coeur, mais il avait vu tomber tous les premiers les uns après les autres. Le chat observait la scène, se léchant les babines comme s’il se préparait à déguster une proie de choix.
Voici donc ces deux traîtres pensait le commandant Phoneix. Depuis plusieurs mois, ces deux pilotes, pourtant méritant vu leurs états de services et les combats auxquels ils avaient pris part, avaient contesté son autorité publiquement, et s’étaient même permis, après avoir fomenté une sorte de mutinerie, de s’évader de prison après leur mise à l’arrêt.
En fait ils étaient trois au départ, mais avec habileté il avait placé le troisième à la tête du consulat de Nyx pour le remettre dans le droit chemin. L’appât du gain et la corruption, rien de tel pour briser une rébellion naissante.
Il avait dû déployer le squadron pour les deux autres, trop bêtes pour comprendre où était leur intérêt. Ils étaient allés jusqu’à Tamar ou l oeil lui avait indiqué qu’ils se cachaient. Ils avaient pris d’assaut la planque. Deux vaisseaux abattus, avant qu’ils ne sautent en supercruise. Phoneix leur reconnaissait du courage, et avait même apprécié leur stratégie. Ils s’étaient réfugiés dans les couloirs d’une installation orbitale, ce qui obligeait les vaisseaux à s’engager un à un. Sinon ils n’auraient pas pu résister plus de 30 secondes à la force qu’il avait déployé. Mais une fois délogé, il avait pu finir le travail de ses oiseaux noirs avec sa méthode préféré, le plasma chirurgical.
Le dictateur essayait de comprendre. Ils étaient tous les deux jeunes, étaient ce une simple rébellion comme n’importe quel adolescent boutonneux pouvait prétendre une fois arrivé à leur majorité ? Ou cela cachait il un malaise plus profond au sein du squadron qu’il fallait crever avant qu’il ne soit trop tard ?
Gaia entra dans la pièce, amenant avec elle ce parfum doux et féminin qui manquait tant au sein du squadron. Ses yeux verts le fixèrent avec attention :
– Tu vas en faire quoi ?
– C’est la question que je me posais. Normalement la sanction est la mort, mais tu sais que j’aime pas ca.
– Tu deviendrais pas un peu mou ? Je vais finir par croire que ce Zaro avait raison de propager des rumeurs sur la soi disant mollesse de notre dictature.
Phoneix leva un sourcil mais ne pu s’empêcher de sourire. Elle ne disait pas ça hier soir, mais il savait bien qu’elle ne parlait pas de çà et qu’il serait malvenu de le dire maintenant.
– Il rigolait moins le zaro quand mes plasmas ont désintégrer son krait.
– Peut être mais tu ne peux pas laisser passer ca, sinon tu ne tiendras plus jamais ton squadron chéri. C’est pas des enfants de coeur.
– Je le sais, c’est moi qui passe le plus clair de mon temps avec eux, je sais dans quel merdier je me suis fourré. Non mais aussi débile que soient ces deux là, ils ont combattu avec honneur nos ennemis, et ont toujours répondu présent dans les moments difficiles. Même en prison, on les as utilisés pour quelques missions suicides, et ils ont toujours réussi à survivre. C’est pas le cas de nombre de pilotes que j’ai vu exploser en morceau. Ils sont bon lorsqu’ils sont dans leur vaisseau. Faut juste qu’ils réfléchissent pas
– Parce que les autres réfléchissent ?
– Non, mais ils passent leur temps libre a boire et faire des expériences amusantes avec des srv et des canons forces shield, ils sont donc beaucoup moins gênant
– D’accord , mais tu vas faire quoi ?
Le dictateur resta silencieux quelques minutes.
– Prends contact avec Giblood, et dis lui que j’ai deux nouvelles recrues pour le front d’Asterope pour la Dax
– Tu les éloignes de munfayl ?
– Ils seront sous étroites surveillance ne t’inquiète pas, et n’oublie pas que l’œil me doit un service. On a besoin de pilotes la bas, les thargos sont plus actifs que jamais, et si on en tue pas quelques uns, comment justifier notre existence ?
– Sous étroite surveillance ? Sous les ordres du plus grand poivrot de la galaxie ? Tu devrais les tuer, ce serait plus simple…
– Si je devais tuer tous ceux qui m’emmerdent, je peux te dire que je serais seul dans ce squadron
Gaia se mit à sourire. Sa secrétaire aimait taquiner le dictateur, c’était d’ailleurs une des seules qui pouvait se le permettre, tant qu’il n’y avait pas de témoin autour. Elle se retourna et sortit de la pièce avec grâce. Le dictateur ne pu s’empêcher d’observer le mouvement hypnotique de ses longues jambes, s’attardent sans scrupule sur la partie supérieure du bas de son corps, fortement mis en valeur par ses talons haut. Et merde pensa-t-il, c’est pas le moment de réfléchir avec ta queue. Il fixa alors les capsules de survie pour se changer les idées. Oui la c’est sur il risquait plus d’être excité.
– Je sais pas si vous allez me remercier ou me détester les gars. Vous êtes en sursis maintenant. Mais au moindre écart, je vous promets que je vous tuerais personnellement…